Il est fort éloquent de lire des phrases qui invitent à la volonté de l’optimisme, à la quête du bonheur en partage et à l’engagement vers un salut universel digne de l’être humain.

Or, toutes ces valeurs, dont le référentiel moral n’est pas à présenter, n’arrivent visiblement pas encore à se hisser dans les tréfonds de notre conscience humaine et nous constatons hélas un contexte peu élogieux, où l’égoïsme et le pragmatisme règnent en maîtres suprêmes sur notre conception de vivre, cette étiquette de réussite sociale et du « socialement correct ».

Je me réjouis de vous partager l’histoire d’un psychologue, qui avait fait de l’aide son métier, sa raison de vivre et la perspective de toutes ses aspirations, mais qu’il devait au final réconcevoir sur cet acte si noble et convoité universellement, qui est l’aide et l’assistance à l’autre dans le besoin.
« Il y a peine un mois qu’on m’avait  rappelé que vous ne pouvez pas aider quelqu’un qui n’est pas disposé à s’aider soi-même, peu importe comment vous essayez.
J’ai eu affaire à une patiente qui avait  beaucoup de comportements destructeurs. Elle était persuadée que le monde est à sa poursuite, et tente de se cramponner derrière les murailles closes du silence de la solitude et le repli sur soi même. Les autres ont donc commencé à discuter des choses entre eux, sans les soulever avec elle. L’intention n’était jamais de faire honte, simplement pour maintenir des limites personnelles raisonnables et être au courant de ce qui se passait réellement. Cela n’a jamais changé la façon dont j’ai interagi avec elle, et j’ai continué à l’aider à bras ouverts.
Tout a changé il y a la semaine écoulée, lorsque mes migraines ont commencé et  je ne pouvais pas être là pour elle quand elle voulait que je sois. Au lieu de réagir avec préoccupation et compassion, elle a décidé que j’étais son ennemi et tout a changé.
Elle s’est résolue de recourir à l’abus et au drame, ainsi que les tentatives de tourner mes amis contre moi.
Cette dynamique unilatérale tout à fait malsaine m’a fortement émue, et malgré moi je me devais toujours rester sur mes gardes. J’ai passé cette semaine à vivre ma vérité et à me concentrer sur la compassion sous le feu. Je n’étais pas préparé, et je ne l’ai jamais vu arriver.
Je savais qu’elle avait besoin d’une main, et qu’elle n’avait pas beaucoup d’amis, mais jusqu’à ce que j’aie expérimenté ce backflip Jekyll et Hyde, je ne savais pas pourquoi.
Je suis blessé, stressé, et la partie cassée en moi s’inquiète de savoir si je devrais avoir manipulé les choses différemment afin que j’aie pu éviter cette situation. Une vie de conflit diffusant dans une maison remplie de tension est difficile à battre.
Je me souviens du vieil adage «les seules actions que vous pouvez choisir sont les vôtres». Je choisis de me concentrer sur ma santé et mon bien-être, et de faire quelques pas en arrière des manipulateurs insalubres.
Je ne ferme pas la porte complètement sur les gens, mais les choses devront être différentes pour que la porte s’ouvre de nouveau une fois de plus. »

SOS médecin casablanca invite toutes les bonnes consciences de n’épargner aucun effort de venir en aide aux nécessiteux, personnes vulnérables physiquement et économiquement, car le véritable bonheur est celui qui rayonne, en relais, sur toutes les personnes qui peuplent notre beau monde…