Exister ,Quelle que soit l’époque, les hommes ont les mêmes désirs, peurs, aspirations et sont souvent confontés à des questionnements profonds.

Comment fonder sa vie sur de vraies valeurs ? Comment être heureux, utile aux autres ? Qu’est-ce qu’une vie réussie ? Comment exister pour vivre ?….

 

Exister, c’est être authentiquement Argument : ne faut-il pas approfondir l’aspect moral et éthique de l’exister? Exister, c’est promouvoir certaines valeurs spirituelles. C’est accéder à l’authenticité de celui qui veut construire sa personnalité, caractère qui le distingue de tout le reste de la nature. Quoi qu’il fasse, l’homme est engagé. Non qu’il comprenne tout ce qu’il fait et se projette en connaissance de cause, mais parce qu’il existe, d’abord tourné vers un monde qu’il doit sans cesse interpréter, vers un futur qu’il doit sans cesse déterminer.  Le problème moral de l’existentialisme est qu’il est impossible de savoir, a priori, le contenu des meilleures actions possibles. S’il faut éviter de jouer un rôle, d’être de mauvaise foi, s’il faut assumer la contingence essentielle de l’existence, la justification de ce devoir être est elle-même problématique : la sincérité n’est-elle pas dans ce cas un modèle, une garantie injustifiable ? D’une part, l’ontologie nous dit ce que l’homme est, non ce qu’il devrait faire.

Exister signifie-t-il seulement vivre ?
L’Homme, tout au long de sa vie, existe au sein même de la société, il est conscient aussi bien de son existence, que de son terme, à savoir la mort. Exister, c’est avoir une présence dans le monde, mais en savoir aussi le terme. Aussi, exister, est-ce seulement vivre ? N’est-ce pas aussi avoir conscience de l’Homme dans sa finitude ? Effectivement, il apparait aux premiers abords qu’exister, c’est vivre, c’est se trouver au milieu des autres, sous leurs regards, c’est profiter de l’instant présent, c’est savoir de pas errer « dans des temps qui ne sont point nôtres ». Seulement, il apparait ensuite qu’exister, c’est surgir dans le monde, depuis sa naissance jusqu’à sa mort, c’est donc savoir appréhender l’instant où l’on n’existe plus, où l’on est rendu à l’état de chose sans vie. Or, comment appréhender un tel moment si l’on n’a pas en nous l’espoir, le bonheur, comment aborder un moment si tragique sans s’y préparer ?
Exister  image de sos
Exister ou vivre : deux termes caractérisant l’Homme comme un être au sein de la société

L’Homme est un être qui pense, qui réfléchit, qui sait se poser des questions, et qui est donc, en l’espèce, capable de s’interroger sur sa propre existence.
Dans un premier temps, on peut se demander qu’est-ce qu’exister ? Par existence, entendons le fait de se trouver là, concrètement. Cela signifie que l’être vivant existe, qu’il est là parmi les Hommes, qu’il a une personnalité, un moi, qu’il est donc à même d’échanger, de communiquer, etc. Et surtout, exister, c’est avoir des désirs, c’est être libre de ses agissements, c’est donc vivre comme autrui, au sein d’une société. D’ailleurs, Merleau-Ponty assurait que « l’existence au sens moderne, c’est le mouvement par lequel l’Homme est au monde, s’engage dans une situation physique et sociale qui devient son point de vue sur le monde. » Mais qu’est-ce qui pourrait alors distinguer l’existence et la vie ? Vivre, par essence, c’est être en vie, c’est actualiser les potentialités de la vie. L’Homme en vie c’est un Homme qui agit, qui donc existe. Peut-être que l’existence découle de l’essence même de la vie, mais leur finalité même se confondent. Vivre et exister, c’est être au cœur même d’une société et agir. Et donc est-il nécessaire sans doute, par le fait même d’exister, d’apprendre à se connaitre, par les autres et par soi-même. Car si l’on considère la petite durée de notre vie, on constate sans doute qu’apprendre à mieux se connaitre, c’est apprendre à régler notre vie, et il n’y a là rien de plus juste.
Cependant, l’Homme qui vit est-il à même de comprendre que sa vie a une fin s’il n’a pas conscience d’exister ?
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