Il va sans dire que l’engouement des plantes médicinales chez les citoyens marocains est manifeste et dont l’attraction est surtout d’ordre culturel, les médecins à domicile de SOS médecins casablanca se réjouissent de vous illuminer sur ces plantes qu’on a parfois tendance à l’associer à un effet « miracle », mais dont il faudrait tout d’abord comprendre et la constitution, le mode d’usage (dosage oblige) et l’effet escompté.

Les plantes ont depuis toujours eu une importance primordiale pour la santé des hommes.
Elles constituent aujourd’hui une part très importante des ingrédients présents dans nos médicaments. Autrefois, pas de chimie et donc la pharmacopée traditionnelle devait tout aux simples, aux herbes cueillies ou cultivées par les spécialistes d’alors, herboristes, apothicaires et rebouteux !

Grâce aux leçons d’Hippocrate, le savoir médical se fonde sur l’observation des signes de la maladie. Le médecin l’exerce avec la qualité d’attention définie par le nom cura,ae.f ,dans la langue médicale, il désigne plus particulièrement le traitement administré pour soigner la maladie : la “cure” prescrite au malade. Effectivement, la signification du mot médecin du latin : med du verbe medor,eris,mederi, est : donner des soins , apporter un remède.

 

Les pharmaciens occupent une place importante dans les soins, c’est le principal pilier de la médecine. Même si les médecins préparaient eux-mêmes leur remède, le rôle du pharmacien est de préparer des remèdes prescrits par le médecin, mais il peut aussi en vendre directement à des patients.

Toutes les préparations  (potion, pommade..) à base de d’animaux et de minéraux sont des remèdes (φάρμαχον) qui résultent d’une  intention bienveillante, contrairement au poison qui résulte d’une intension malveillante. Selon la légende , Asklépios utilise  la couleuvre d’esculape comme pharmakon , son venin est recueilli dans une coupe par Hygie, pour en faire des remèdes, la représentation de cette scène en deviendra le symbole pharmaceutique.

À l’époque, la cueillette des ingrédients est  souvent accompagnée de cérémonies magiques, elle constituait une partie essentielle de l’art de guérir. Les Romains connaissaient de nombreux remèdes, ils s’appuyaient sur les livres 28 à 30 de L’Histoire naturelle de Pline l’Ancien , Medicinae ex holeribus et pomis (Remèdes des fruits et légumes)  de Quintus Gargilius Martialis et aussi Materia medica (Matière médicale) de Dioscoride  pour constituer leur pharmacopée.

 

 

 

Parmi les plantes utilisées en médecine dans la Rome antique citons les suivantes :

-Le fenouil : on lui attribuait des propriétés calmantes.

-La grande aunée : utilisée pour faciliter la digestion.

-La sauge : bien qu’elle ait peu de valeur médicinale, elle a une grande importance religieuse.

-L’ail: bénéfique pour la santé, en particulier le cœur.

-le lys : utilisé pour les brûlures

-la marjolaine contre les maux d’estomac

-L’écorce de saule produit des effets comparables à l’aspirine.

-Le fenugrec: utilisé pour le traitement de la pneumonie.

-Le silphium : utilisé pour une grande variété de maladies et en particulier pour le contrôle des naissances.

 

L’art de guérir était parfois essentiellement constitué de simple cueillette accompagnée de rituels et cérémonies magiques. L’effet guérisseur des plantes était déjà connu et utilisé par les Romains mais ils alliaient cependant rationalité, l’effet thérapeutique des plantes étant aujourd’hui prouvé, et magie à travers leurs méthodes.

En guise de conclusion, les médecins à domicile de SOS médecins casablanca soulignent que si les soins par les plantes sont utilisés traditionnellement depuis des millénaires pour soigner les maux les plus courants, ils ne peuvent en aucun cas être remplacé à un traitement prescrit par votre médecin, ils permettent soit de prévenir l’apparition de maux, soit de favoriser la régulation et le soutien de l’organisme en complément de votre traitement.