Dans les milieux médicaux on vient récemment de célébrer le 235ème anniversaire de la naissance de René Laennec. Mais savez-vous qui est cet homme ?

Les médecins de SOS médecin Casablanca (urgentistes, médecin à domicile casablanca et médecin de garde, etc…) se réjouissent de participer à cet hommage illustre de René Laennec, qui est l’inventeur du stéthoscope, outil indispensable pour le médecin.

QUI EST RENE LAENNEC ?

Qualifié de « génie » par L’Encyclopédie Larousse, il est pourtant injustement méconnu du grand public, bien que de nombreux hôpitaux et stations de métro portent aujourd’hui son nom. En effet, René Laennec était un médecin français et breton, créateur du diagnostic médical par auscultation grâce à l’invention du stéthoscope en 1816.

A l’origine, le docteur Laennec a fabriqué son premier stéthoscope en roulant une liasse de papier avec laquelle il a écouté la poitrine d’un patient. L’histoire veut qu’il ait eu cette idée dans le but premier d’éloigner l’oreille du médecin de son patient pour des raisons de pudeur. Aujourd’hui encore, le stéthoscope permet aux médecins d’écouter les bruits internes du corps, et d’en déduire des pathologies éventuelles.

Cet outil lui a également permis de développer les bases d’une classification rigoureuse des maladies et de leurs symptômes, notamment dans le domaine des affections pleuro-pulmonaires.

Parmi ses autres apports à la médecine, René Laennec est par exemple à l’origine du terme mélanome et a décrit les métastases pulmonaires du mélanome et a apporté de nombreuses contributions à la connaissance de la tuberculose.

René Laennec meurt le 13 août 1825 à l’âge de 45 ans de la tuberculose.

C’EST QUOI UN STETHOSCOPE ?

Un stéthoscope (du grec  stêthos càd « poitrine », et scope du grec  ancien « skopein » càd observer) est un instrument  médical acoustique, utilisé pour l’auscultation , c’est-à-dire l’écoute des sons internes  au corps  humain.

Le stéthoscope est un instrument diagnostique  indispensable qui est utilisé pour l’auscultation  de bruits corporels. Il n’est pas seulement utilisé pour l’auscultation  du cœur et des poumons , mais aussi pour distinguer des bruits intestinaux.

 

René Laennec image

 

STETHOSCOPE ET MEDECIN :

L’hygiène des mains est essentielle dans un cabinet médical ou dans les établissements hospitaliers. Mais une étude suggère qu’elle n’est pas suffisante sur un autre vecteur important de contamination : le stéthoscope.

Combien de patients sont auscultés avec le même stéthoscope dans une journée ? Si nous sommes très vigilants sur l’hygiène des mains qui transmettent de nombreux microbes et bactéries, nous ne le sommes pas assez pour ce qui est du stéthoscope. C’est en tout cas ce que pense le Dr Didier Pittet de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : « En considérant que les stéthoscopes sont utilisés de façon répétée au cours d’une journée, qu’ils entrent directement en contact avec la peau des patients et qu’ils peuvent porter plusieurs milliers de bactéries recueillies au cours d’un examen précédent, nous le considérons comme un vecteur potentiellement important de transmission, y compris du staphylocoque doré. »

Moralité : »Le stéthoscope doit être désinfecté après chaque consultation »

Dans son étude, le Dr Pittet a comparé la quantité de bactéries présentes sur un stéthoscope et sur les mains d’un médecin après examen de 71 patients. Après chaque consultation, le tube et le diaphragme (partie posée sur la peau) du stéthoscope ont été analysés, ainsi que quatre régions de la main. Verdict : le diaphragme avait une densité plus élevée de bactéries que toutes les régions de la main, à l’exception du bout des doigts. Le tube contenait plus de bactéries que le dos de la main du praticien. Pour le Dr Pittet « le stéthoscope doit être considéré comme l’extension des mains du médecin et être désinfecté après chaque contact avec un patient ».

Medecin a domicile casablanca